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Brochure de 36 pages, format A4, comportant, outre le texte de V. Présumey, de nombreux documents d'archives privées.
Gilbert Serret est né en 1902 à Saint-Montan d’un père garde-forestier et d’une mère couturièrelingère. Elève de l’Ecole normale de Privas, il sera instituteur ardéchois. Très tôt engagé dans le syndicalisme et en politique, il milite à la Confédération Générale du Travail Unitaire (CGTU) et au Parti communiste dont il est exclu en 1930. Membre de la Majorité fédérale, il est secrétaire de la Fédération Unitaire de l’Enseignement de 1930 à 1932, membre de l’Opposition unitaire, membre du bureau du mouvement pacifiste « Comité Amsterdam-Pleyel ». Il est militant de l’Ecole Emancipée, du Cercle syndicaliste Lutte de Classes et porte-parole de l’opposition révolutionnaire au congrès de la CGT à Nantes en 1938. En 1941, il est déplacé par Vichy en Haute-Loire (Saint-Vénérand - Roufiac) avec son épouse France. Nommé à nouveau en Ardèche, il trouve la mort dans des circonstances suspectes à Balazuc (Ardèche) en 1943. Ses engagements l’amenèrent à échanger et à travailler avec de nombreux acteurs de la vie politique, syndicale et intellectuelle française, ainsi Jean Cornec, Pierre Naville et la philosophe Simone Weil. A travers l’itinéraire du militant, c’est toute la lutte syndicale de l’entre-deux-guerres qui s’exprime, également la foi en l’homme et la conscience du rôle éminent de l’instituteur.
